Mon parcours

 

Je suis anthropologue de formation mais mon parcours de vie m’a menée au soin, d’abord avec le massage, que je pratique avec cœur depuis fin 2006, puis avec la fasciapulsogie, que j’exerce depuis fin 2019.

Ma formation initiale en anthropologie m’a fait rencontrer l’humain sur le mode de l’observation, de l’analyse et de l’étude, mais après dix bonnes années passées dans ma tête, j’ai ressenti de la saturation et le besoin reconnecter à mon corps. J’ai commencé à suivre des cours de yoga kundalini, à me former au shiatsu (école shiatsu-do), et à la suite d’un stage où j’ai appris les bases du massage tantrique, à masser toutes les personnes de mon entourage. Ma vie d’universitaire ne me convenait plus, le massage a pris de plus en plus de place,  et je suis devenue masseuse tantrique sans l’avoir prémédité.

 

Pourquoi et comment le tantra ?

A 18 ans, j’ai découvert le monde de l’énergie au travers d’une initiation au reiki, qui a contribué à ouvrir ma main et à développer ma sensibilité. C’est également à cet âge que j’ai rencontré le tantra à travers la lecture d’un ouvrage de Jean-Louis Bernard, « Le tantrisme, yoga sexuel ». Ce fut pour moi une révélation, puisque j’ai découvert l’existence d’une pratique qui permettait de concilier la spiritualité la plus exigeante avec la réalité triviale et sublime de tous les aspects de notre existence. Dans la plupart des voies spirituelles, le corps est nié, voire bafoué, dans le tantra c’est un support de l’éveil. J’ai continué à creuser le sujet au travers de nombreux ouvrages, notamment ceux de Pierre Feuga, grand connaisseur de la tradition (yoga, tantra et vedanta), que j’ai eu la chance de rencontrer et dont j’ai pu suivre l’enseignement. J’ai continué à me former avec Frédéric Manthé (créateur d’Ayunéda) pour le massage, mais aussi au travers de divers stages ou formations personnelles, notamment avec Régine Dégrémont, Eric Baret…

 

La fasciapulsologie

Depuis 2009, je suis suivie tous les mois par un fasciapulsologue, pour prévenir et guérir les inévitables tensions et problèmes potentiels causés par une pratique aussi contraignante et physiquement exigeante que le massage. J’ai découvert une thérapie manuelle toute en finesse, qui traite les problèmes physiques mais permet également de contacter et de libérer les mémoires traumatiques et émotionnelles inscrites dans le corps. Après plus de 10 ans, il est toujours émouvant et surprenant pour moi d’avoir des sensations dans la cheville alors qu’on travaille sur mes cervicales, de suivre le trajet de résolution de la tension. Après quelques années comme patiente, j’ai eu l’envie de faire moi aussi « de la magie » et en 2016, je me suis formée à la fasciapulsologie à l'IFCC France.

 

La pratique de la fasciapulsologie a encore ouvert sa main et apporté une nouvelle palette à ma pratique de massage, et celle-ci enrichit également mon approche des fascias.